Perspective macrocosmique

2015-01-12 23.05.02

J’ai la conscience d’un grain de sable.  Parce que c’est ce que je suis.  J’ai vu naître et mourir.  J’ai vu grandir et disparaître.  J’ai vu la Lumière et les Ombres.  J’ai vu la Vie s’installer, sous toutes ses formes.  Je l’ai vue s’adapter, se transformer, se transmuter.  Je l’ai vue disparaître aussi et revenir à la Vie, reprenant inlassablement le cycle universel des premières manifestations, des stades d’évolution et des périodes de transition.

Je suis l’essence même de la matière.  Fait de tous les éléments terrestres et cosmiques, je suis Tout ce qui Est.  Un grain de sable qui porte en son cœur la mémoire du temps.

J’ai vu les océans naître de l’atmosphère nouvellement créée, la flore et les balbutiements de la faune naître des océans et se multiplier en des dizaines, des centaines, des millions d’espèces.  J’ai vu les invertébrés s’adapter, les animaux apparaître dans leurs formes primitives, dans les profondeurs de l’eau et, plus tard, sur les grèves.  J’ai vu les espèces se croiser, les mutations modifier les apparences et les besoins.  J’ai été témoin des cycles, des saisons, des inversions polaires, du développement des intelligences de tous les ordres et des règnes les plus diversifiés.

2015-07-20 22.01.54J’ai vu les mammifères s’édifier les uns les autres et les hiérarchies naturelles s’établir.  J’ai vu les poissons déployer leur expertise en communication extra-sensorielle.  J’ai vu les singes, petits et grands, maturer en habiletés de toutes sortes.  Et j’ai vu les arbres croître et se modifier au gré des sols, des courants, des variations climatiques et des besoins sans cesse croissants de la faune qui les établissait en des endroits toujours plus éloignés des côtes.  J’ai été témoin de toutes les naissances et de tous les passages obligés.

J’ai vu les véhicules, les vaisseaux, les étrangers à la Terre.  J’ai vu leur Lumière et leur obscurité, leurs espoirs, leurs détresses parfois.  J’ai vu l’avidité des uns, la complaisance des autres.  J’ai vu leurs façons de créer la vie au niveau moléculaire et sub-atomique.  Témoin impuissant de l’envahissement, je les vus s’installer, modifier l’environnement au gré de leurs besoins et piller les ressources avec l’assurance du conquérant.

Et puis, j’ai vu l’homme apparaître.  À l’image des dieux-conquérants mais au service de leurs intérêts, l’homme apatride s’est établi et a inversé l’ordre naturel de la vie.  C’était, au début du moins, un être sans conscience dont la fonction avait été établie avant sa conception.   Il n’était destiné qu’à l’asservissement des désirs des dominateurs.  Mais, il avait été conçu à leur image.  Plus primitif mais doué d’intelligence, il pouvait se reproduire et, conséquemment, évoluer en tant qu’espèce.

J’ai vu naître toutes les races, des plus primitives aux plus nobles et je les vues s’arracher, à coup de guerres sanglantes et dévastatrices, les territoires les plus riches ou les plus prometteurs.  J’ai été témoin de leurs évolutions respectives et des tendances ancestrales qui tardaient à se dissiper en leurs génétiques fluctuantes.

J’ai entendu les balbutiements gutturaux des hommes devenir des langages toujours plus complexes, les unissant en clans opposés les uns aux autres.  J’ai vu les hommes domestiquer les fauves et en faire des esclaves.  Je les ai vus s’approprier les territoires, la faune, la flore, les ressources et toutes les richesses et se conduire comme des conquérants sans scrupules qui ne respectaient ni leur terre d’accueil ni ses habitants d’origine.

IMG_179195812371893Plus tard, je les vus ouvrir les entrailles de la Terre en vider les ressources.  Ils y ont trouvé les matériaux de leur alchimie et, sans aucune appréhension pour les temps à venir, en ont extrait leur propre agonie.

Ils se sont développés et se sont enrichis, les uns aux dépends des autres.  Légitimés par le souvenir lointain de leurs provenances, ils ont calqué, dessiné, fabriqué des machines, des équipements, des véhicules énergivores qui ont épuisé les ressources minérales.  Je les vus fabriquer des bombes, des poisons, des substances chimiques hautement toxiques, qu’ils ont répandues partout.

J’ai vu des technologies naître de simples mécaniques.  J’ai vu les fréquences émises par la Terre, embrouillées par trop de distorsions, d’interférences, de chahut, de cacophonie d’ondes émises par des tyrans qui ont disséqué les consciences jusqu’à l’engourdissement qui engendre la bêtise.

J’ai vu les produits de leurs incessantes quêtes se transformer en vidanges et leurs dépotoirs déborder dans les cours d’eau, les rivières, les fleuves, les océans.  J’ai senti la fumée de leurs usines, les infiltrations de polluants chimiques distiller les minéraux et corrompre le sol jusqu’aux nappes phréatiques les plus profondes.

Partout sur cette Terre conquise, j’ai vu des fleurs s’ouvrir et suffoquer, des arbres périr par intoxication, des espèces disparaître, des forêts entières abattues sans espoir de régénération.  J’ai vu des insectes, des batraciens, et des oiseaux muter en des créatures dont la genèse est indéchiffrable.  J’ai vu les grands mammifères disparaître et les océans être dépouillés de leur flore, de leur faune, de leurs richesses.

2015-01-12 23.02.00J’ai vu naître et mourir.

Je suis de la Terre, de la Lune, des astres, des planètes et des étoiles.  Je suis un témoin vivant des renouveaux et des échecs successifs ; témoin de l’avidité des humains qui me foulent du pied sans jamais s’arrêter pour respirer l’histoire que je porte.  Et pourtant, je suis la Mémoire du Temps.

Depuis quelque temps, je vois des humains développer leur conscience.  Et je vois des Maîtres revenir.  Et je vois la Terre qui, en de grands souffles, expire et se libère des toxines qui ont infiltré ses entrailles.  J’observe  les Esprits de la Nature qui s’en détachent et ceux, protecteurs des Éléments, qui sortent à la Lumière du jour et de la nuit, se faufilant parmi tant d’étrangers qui les ignorent.  Je regarde, je vois, j’observe, j’apprends et je sais.  Et, en ces temps de grands retours, je suis honoré lorsque j’entends un humain dire humblement : « j’ai la conscience d’un grain de sable » car cet humain, c’est moi qui l’ai porté, nourri et vu grandir.  J’ai été témoin de son histoire et de toutes celles qui l’ont précédé.  Je suis la Mémoire de Temps bien antérieurs à son arrivée.  Je l’ai vu naître et ce sont mes atomes qui composent ce temple qu’il habite.  S’il me reconnaît en lui-même, c’est qu’il a enfin grandi.

 

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Le «Syndrome de la Victime1», l’auto-flagellation, la guérison (2e partie)

2015-01-20 23.45.58

Dans la perspective énergétique, la «lecture» d’une victime se résume en peu de mots.  C’est une personne dont le chakra racine est très actif.  La couleur de ce dernier est souvent sombre et peu de radiance s’en dégage.  Une seule autre polarité énergétique est active.  Il s’agit de la face masculine du chakra sacré (située au bas du dos, au niveau des vertèbres sacrées).  Physiquement, la victime présente presque toujours le même profil.  Les hanches sont étroites et fermées à l’avant.  Les jambes sont minces et souvent plus longues que le corps.  Les pieds sont souvent difformes ou présentent des malformations développées en bas âge.  Les muscles du fessier sont sans tonus ou nettement affaissés.  Les épaules sont tombantes.  Les mains sont prématurément vieillies.  Les doigts sont noueux.  Le regard est fuyant et la lumière en est absente.  La nuque est rigide et les organes sensoriels de la tête sont disproportionnés (trop petits ou trop grands).  La bouche est petite et les lèvres sont minces et contractées en permanence.  Le corps est rigide et sans souplesse, spécialement dans ses extrémités, ou, au contraire, mou et sans volonté.  La pilosité est habituellement abondante et la peau, souvent rugueuse, reflète une fermeture hermétique de la polarité féminine du chakra sacré.

Plusieurs crédos doivent être adoptés lorsqu’une victime décide de faire un travail énergétique d’envergure pour sortir de l’obscurité.  Les mots-clés sont, dans l’ordre : la reconnaissance et l’acceptation, le lâcherprise, la créativité, l’ouverture, le don de Soi, le Service, la gratitude, l’Amour.

lambL’approche thérapeutique consiste, en premier, à se voir, à se reconnaître et à s’accepter soi-même, tel quel, sans critique, sans jugement, sans condamnation, sans justification ni excuse, ni prétexte.  Soi, face à soi-même, à l’exclusion des autres.  Dans ce même mouvement d’acceptation, viennent ensuite les autres.  Sans condescendance, sans amertume, sans regret.  Sans faux-fuyant.  Voir, reconnaître, accepter, c’est comprendre.  C’est surtout s’ouvrir.

Vient ensuite l’étape du lâcherprise.  La victime est une obsédée du contrôle.  C’est une personne possessive, jalouse, envieuse et matérialiste jusqu’à l’avarice et la mesquinerie.  Elle vit dans la convoitise (appropriations futures) et dans la hargne de ce qui lui a échappé (passé), en ressassant sans arrêt les événements du passé et en les ré-écrivant à son avantage.  Le lâcher-prise consiste à vivre au présent, pour Soi, par Soi et sans l’apport des ressources extérieures qui sont les richesses des gens de son entourage.  Le lâcher-prise facilite l’autonomie et engendre la fierté de l’indépendance.  Faire table rase du passé pour créer le présent et l’avenir est une manifestation fort précieuse du lâcher-prise.  Par elle naît le pouvoir de création qui renouvelle la vie à chaque instant.

Le cheminement thérapeutique d’une victime a comme principal objectif le développement de la créativité.  Dépourvue d’identité qui lui soit propre, elle «s’accapare» celle des autres sans aucune gêne.  Elle copie et reproduit, souvent comme une automate, en prétendant être l’auteur des créations dont elle s’est appropriée.  Pour mettre un terme à ces habitudes malsaines de sabotage, elle doit s’appliquer à inventer plutôt que de copier.  La créativité stimule l’ouverture de la face féminine du chakra sacré.  Ne jamais reprendre à son compte ou copier ce qui a été dit, fait, écrit, inventé, créé par une autre personne, stimule la créativité.  Le développement de cette polarité essentielle à l’équilibre requiert du temps, de la patience, de l’investissement personnel, de la constance, de la persévérance et une détermination qui tient souvent de l’acharnement.  Développer sa créativité s’applique à TOUS les aspects de la vie.  En nutrition, en tenue vestimentaire, en apparence physique, en lectures, divertissements, activités personnelles et loisirs, en choix éclairés de produits de consommation, en esprit de synthèse, en modes d’apprentissage, en préférences, en capacité de faire des choix et de décider de ses réactions.  TOUT est une question d’identité à redéfinir constamment.  Et ce travail se fait à chaque instant et s’applique dans tous les domaines de la vie au quotidien.

2015-01-08 22.50.11Développer sa créativité, c’est de s’ouvrir au monde extérieur.  C’est écouter, percevoir, entendre, comprendre, voir, ressentir, humer, goûter, toucher.  C’est de développer ses sens, sa réceptivité, sa capacité de ressentir, de comprendre et de faire des choix.  Développer sa créativité fait bifurquer le flot énergétique vers sa polarité correspondante plutôt que vers le centre du pouvoir nombriliste.  Les polarités masculines sont connectées entre elles et les polarités féminines le sont aussi entre elles.  Et chacune des deux a sa complémentarité au même niveau.   Au chakra sacré, les 2 polarités forment ENSEMBLE le niveau de conscience de la créativité.  Au chakra solaire, les 2 polarités forment ENSEMBLE le niveau de conscience du pouvoir personnel et de l’auto-guérison.  Sans l’union des 2 polarités à chaque niveau de conscience, il y a déséquilibre et ce dernier se manifeste par des comportements qui sont destructeurs, pour soi-même et pour les autres.

C’est le développement de la créativité qui ouvre la polarité féminine du chakra solaire où est générée notre capacité d’auto-guérison (manifestation de créativité à un niveau supérieur).  Cette face énergétique est située dans le dos, juste en bas de la cage thoracique.  Elle ne s’active pour libérer nos habiletés en terme de pouvoir personnel sur notre vie que conséquemment à l’ouverture de la polarité féminine du chakra sacré (bas-ventre, à l’avant, entre les os iliaques).  C’est l’ouverture de cette polarité énergétique méconnue qui permet, ultérieurement, l’ouverture du chakra du cœur.

L’ÉQUILIBRE, au plans physique, sexuel, relationnel, émotionnel, affectif, mental, psychique et spirituel, dépend ENTIÈREMENT, en TOUT et en parties, de l’ouverture de la polarité créative du chakra sacré.  Sans cet équilibre de base, aucun autre n’est possible.

Dans son processus de guérison, la victime qui entreprend une démarche énergétique comprend et accepte, sans opposer de résistance, que la recherche d’équilibre représente une reprogrammation intensive qui s’applique à chaque instant.  Développer sa créativité, c’est se forger une identité propre.  C’est refaire, à chaque instant, l’exercice de ses choix de vie.  C’est mettre en application au présent ce qui a été appris au cours de l’instant d’avant.  C’est se reprendre en main lors d’une rechute.  C’est se redresser, s’auto-discipliner et se garder en état d’éveil, d’ouverture, de vigilance, pour mieux saisir au vol toutes les opportunités d’apprentissage et d’avancement.

2014-12-18 23.11.03Au cours de cette reprogrammation, la personne en voie de guérison constate que l’on ne peut rien recevoir sans avoir donné.  C’est la loi de l’équilibre.  Un vide doit à priori se créer pour que le renouveau s’installe.  C’est en donnant de soi-même que la Vie, dans sa grande générosité, redonne au centuple.  C’est en état de service (et non de soumission), que tous les services sont rendus.  C’est en état de gratitude que le cœur ouvert accueille toutes les possibilités et que l’Amour qui en émerge porte l’Être conscient vers de nouveaux et de plus vastes horizons.  C’est en état de guérison que les miracles surviennent.

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Rév. Andrée Lyne Gagnon

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Le 26 janvier 2015

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1 Voir «Kharma – le sceau de l’enfance 1, 2 et 3», http://Galaxie-ALGA.WordPress.com

Une histoire de Par-don (Première partie de 3)

2015-01-17 21.57.05

En travail énergétique, il est important de trouver l’angle le plus juste, l’approche la plus accessible et les mots les plus simples et les plus adéquats pour expliquer la manifestation au plan physique des fréquences émises pas nos chakras, nos personnalités, nos psychés, nos âmes, nos esprits, nos environnements et nos collectivités.  Alors que nous évoluons dans une société où la matérialité domine tous les aspects de nos vies, l’approche énergétique est souvent considérée comme une hérésie à laquelle quelques illuminés s’adonnent par esprit de contradiction ou pour se donner bonne conscience.  Pourtant, cette approche est la seule qui soit totalement holiste et qui prend en considération tous les aspects de la vie, même ceux depuis longtemps oubliés.

Voici donc, Une femme et son histoire, dans un contexte de travail énergétique

* * * * * * * *

Nous sommes en consultation.  La cliente, en rupture amoureuse, a les yeux exorbités par la peur et rougis par un flot des larmes incessant.  Ses mains, croisées sur ses cuisses, se contorsionnent, se crispent, forment et défont sans cesse des nœuds où la honte des mots qui n’ont plus de sens s’exprime en criant.  Elle a choisi cette forme de consultation shamanique parce qu’elle n’aura pas l’odieux de devoir DIRE – l’intervenante pouvant deviner et «lire» ce qu’elle émet.  Ou du moins, elle y compte.

Pourtant, elle devra exposer sa souffrance, la décrire, l’exorciser, pour la neutraliser et s’en libérer.  Être «lue» n’est pas suffisant.  La porte qui doit s’ouvrir en elle ne peut l’être qu’en libérant les mots, un à un, dans un chaos incertain, pour qu’une suite logique apparaisse enfin.  Sortir de la confusion, s’extraire de l’oppression, délier les nœuds du mensonge, pour remonter à la surface et prendre une grande bouffée d’air, est son plus grand défi.  Et le plus immédiat.  La rupture finale, le deuil et la renaissance viendront plus tard.

Il faut DIRE.  Mais par où commencer ?  La naissance, l’enfance, la famille ?  La vie amoureuse ?  LA Rencontre ?  Le lien amoureux ?  L’attraction irrationnelle mais bien réelle ?  La vie à deux, si soudaine, impromptue, à laquelle on s’ajuste maladroitement mais qui s’est imposée d’elle-même ?

On commence au début.  On avance dans le temps.  Et puis, on recule aussi loin que l’on doit, jusqu’à ce que la pensée soit redevenue limpide et que le choix ultime s’impose de lui-même.

Voici son histoire.  Peu banale, certes, mais plus commune que ce que l’on aime croire.

2015-01-12 23.02.00

Il y a quatre ans, elle croyait avoir tout appris de sa propre résilience.  Douze ans passées à materner, éduquer, nourrir et soigner un adulte sans aucune autonomie ni capacité de compréhension, ça enseigne beaucoup !  Y laisser sa vie, sa santé, son équilibre, et toutes les pelures de ses lacunes relationnelles, ça enseigne des leçons de vie qui marquent l’âme, le cœur et l’esprit de cicatrices permanentes et toujours menaçantes.  Malgré le risque de récidive, une nouvelle relation, amoureuse cette fois, se présentait.  Cette dernière ne pouvait qu’être la bonne, celle qui dure, celle qui nourrit, qui donne force et courage.  Celle par laquelle on grandit.

Il s’était présenté à elle comme un être doué de qualités enviables.  Ses capacités, ses habiletés, ses talents, lui avaient, semble-t-il, gagné un auditoire, un public, un réseau d’amis de plus en plus large et important.  Il s’était présenté comme un amoureux romantique, sensible et attentionné et comme un amant surdoué, capable de prouesses à faire rêver.  Elle a choisi d’y croire parce qu’elle avait été guidée vers lui.  Il ne pouvait qu’être celui qu’elle avait toujours cherché.

La vie commune fut aussitôt établie et la vérité se révéla à petites doses, par une longue suite de d’éloquents détails, dès les premiers mois.  Quelques semaines à peine après le début de la cohabitation, la première fuite vers d’autres ailleurs lui fut imposée sans qu’elle n’y puisse rien changer.  Effondrée, elle perdit du coup tous ses repères.  C’était la fin.  Ce qu’elle ignorait encore, était cette vérité plus cruelle encore : ce n’était que le début de la fin.  Et, tout ce qui allait se passer entre ce premier départ en claquant la porte et la rupture finale, lui serait tout aussi insupportable que révélateur.

Pendant 4 ans, la vie commune fut ponctuée de violentes guerres sur tous les thèmes, de ruptures insensées, de retours contrits, de blessures infligées sciemment et volontairement, et surtout, d’incessantes et douloureuses remises en question.  Tout au long de ce périple, elle fut témoin d’actes répréhensibles où tous les mensonges avaient libre cours et servait d’exutoires, de justifications honteuses, et de manipulations sur tous les fronts.  Le voyage au cœur de l’enfer fut sans merci.  Elle aura appris à reconnaître les mensonges, la perfidie, la honte, les humiliations, les accusations erronées et sans fondement, le harcèlement incessant, l’agressivité toujours camouflée, les formes insidieuses de vols, de viols, d’empiètement sur l’identité.  Elle aura douté d’elle-même, beaucoup et souvent.  Elle aura glissé sur des pentes dangereuses  où la perte d’identité est le pire ennemi.  Elle aura côtoyé la destruction systématique et sans aucune conscience ni arrière-pensée de celui qui convoite, soutire, prend, s’approprie pour mieux posséder, contrôler, asservir, annihiler.

Et, elle y aura tout perdu.  Sauf l’Essentiel.

Fin de 1ère partie

Being a Priestess…(Part 1 of 2)

2014-12-18 22.49.53

Star Seed, they say.  It makes me wonder…  All those talks over the recent months and years about star seed and star dust have been stirring reflections and reactions in me that have stayed hidden at the very back of my mind and in the depth of my soul for more years that I care to recall.  Still and yet, they bring out the notions that were meant to remain secret, locked within the depth of the star seed souls, upon arrival at conception and up until the last breath supporting life in the physical body.

Those fairly new concepts have made me curious as to whether it was possible that the lot of us may have succeeded in impacting the evolution of mankind in such a way that extra-terrestrial life is becoming a common knowledge?  Is it possible that the truth of life on other planes could suddenly be so widely accepted that people start to connect with each other in the full knowledge that life spreads beyond what we can see, hear, feel and conceive as living realities?  Maybe it is based solely upon the fact that people have started to “feel” the unseen as a part of who they are.  The awareness of other dimensions of life starts with the capacity to feel what goes on within one’s self, mind, body, energetic cores and spirit.  Once this process of evolution has begun, the bond with all forms of life is just a tiny step away into the reality of the cosmos at an entity supporting millions of life forms.

I do remember when I was about 5 years old, looking at the sky and wondering why I had been left here all alone.  And then looking through people and feeling so very lonely knowing that I was the only one gifted in that way and I couldn’t share it with anyone for fear of being laughed at, rejected or worse, humiliated beyond words.  The feeling of loneliness was so overwhelmingly powerful that I grew up thinking it was a curse to be able to see beyond the concrete boundaries, to hear people’s thoughts, to communicate with all life forms through psychic projection and to feel their undaunted intentions.

2015-01-02 22.21.33I remember when, at around the age of 10, I would sneak out and hide in the forest where I could better communicate with living beings around me who spoke the same language.  I remember the first deer I healed back then.  And then the first cat.  And the first tree, and the bush, the bird and the flowers…  And I remember thinking that I was being sinful for “toying with nature” in a way no one else could and for being so very different from my peers.  I remember feeling so very out of place and yet, so utterly connected to everything alive.  But then, the more connected I felt, the more isolated I was from the people around me.  Not knowing where and how I could fit anywhere, I shut myself down and submitted to whatever was expected of me.  Only then did I start feeling like I slightly belonged to whatever group I joined.

Throughout my growing years, I kept looking for other people, other kids who could “see through” matter, hear thoughts, perceptions, communicate with their mind.  But it was to no avail.  Although I did come across people, grown-ups mostly, who could feel compassion for the wild and lonely kid I was – who, later on, became quite rebellious, turbulent and, at times, obnoxious – I failed to really connect to anyone who could truly understand.  I was in my early twenties when I started studying disciplines that would put into words what my life experience had been so far.  Only then and through years of study was I finally able to start connecting with others.  They weren’t always like-minded but, at least, I was beginning to understand what I was all about and could relate to people not knowing who THEY were.

I did study quite a bit to be able to master what I was all about.  But I studied mostly to find a way to be of service to humankind all the while avoiding to scare them away.  I must say that, to this day, I have not mastered that part completely.  There is, still and always, this part of me – the Priestess, the Shaman – that, while wanting to be helpful, will confront most anyone to their lies in order for them to be set free.  I so wish I could magically will any and everyone to be suddenly able to become their utmost without having to suffer the outcome of changing their ways in the matter.  For change is hurtful.  Resistance makes changing hurtful.  I have spent decades wishing for magic and wanting to interfere directly to break their resistance to change, but I since have learned that it is their resilience that makes changing a little less painful.  Evolution is always progressive.  So, even though I can influence matter, I have learned to refrain from interference.  There are but a few reasons behind my deterrence but they are all the more important.

2015-01-14 22.49.04My fellow human beings love what comes easy.  And free.  Many years ago, when I would channel my brothers’ words to a crowd or within a conference or lecture, most people would be in awe in the presence of the Pleiadians High Priests.  They would grab hold of everything that was transmitted, record it and safe-keep it for future use.  Most of them never really benefitted from anything that was given to them, on the pretext that it never made any difference in their daily routines anyway.  Those channelings were seen as mere “performances” that were inspiring, comforting, sometimes entertaining, enchanting, but performances all the same.  It got to the point where I started wondering about the purpose of such public readings.  And, obviously, I questioned my own purpose…

And then, around and about the same time, I would attend ceremonies where each of us, ordained priests, would “perform miracles”, healing severely injured, diseased or handicapped persons who asked for assistance.  Those were wonderful times but they didn’t last for very long.  Pretty soon, the word got out that there were “miracle workers” on the loose who attended a kind of church that could prove to be harmful if not controlled and restrained.  Some people would attend the ceremonies calling us Freaks, scared out of their wits that any of us would touch and “corrupt” the good, ordinary people, who were faithful believers in an Almighty God who bestows healing to the more deserving among the elite.  The Group broke apart and we all went on our merry ways, with the sacred mission enfolded in our hearts to “spread the truth” pertaining to the fact that ALL human beings ARE indeed capable of miracles when guided wisely and lovingly on their way to self-discovery.

Needless to say, many of us have been scarred from such ordeals.  And many of us, if not most, have sworn to secrecy to the divine healing potential that we keep hidden for fear of being lashed out in undignified ways.  I, for one, have kept that part of myself well hidden over the past 20 years, using the healing power that resides in my heart only from a respectable distance and always in secret.  And I know for a fact that I am not alone and that many of us have been hiding out for fear of being discriminated against or singled out as being freaks, weirdos, strange, wacky, peculiar and, in short, a bit too dangerous to be let out loose on the street – so to speak.

Nowadays, things are a bit different though.  Or at least, things have started to change.  There are more talks about Star Seeds and extra-terrestrial life inhabiting the earthly plane in human forms (or animal), and “miracles workers” are not discriminated against anymore.  Nor are they acclaimed either.  Fear of change is still very present in the heart of just about anyone.  But the general acceptance of extra-terrestrial intelligence present on Earth is more widely spread.  That is due mainly to the increased level of awareness in all open-minded people.  It is also consequent to the amount of information available and accessible on the Net.  And, among other reasons, it is also related to the fact that more children are born to Earth, remembering their home star.  All those newcomers are of a different breed.  They are wiser, much more developed intellectually and spiritually.  They have no fear and speak their uninhibited truth openly and wisely.

Through them, the world as we know it will change.

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Rev. Andrée Lyne Gagnon

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La perspective énergétique de la sexualité

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Comprendre la sexualité humaine nous dépasse parce que notre conception de base de cet aspect énergétique n’est, la plupart du temps, reliée qu’aux plaisirs charnels.  Rarement pouvons-nous en concevoir les bénéfices au plan énergétique parce que nous utilisons cette énergie polarisée, d’une puissance insoupçonnée, à des fins personnelles à très court terme.

Notre sexualité s’éveille vers l’âge de 2 ans, i.e., lorsque nous avons appris les rudiments de la survie en nos véhicules physiques.  À cet âge, nous n’en comprenons qu’un unique aspect et c’est dans sa seule polarité masculine que nous activons, lorsqu’il y a lieu, ce plaisir fondamental de la jouissance sensuelle.  Les activités masturbatoires de l’enfance servent à découvrir et apprivoiser les sens physiques.  L’attrait pour ces plaisirs s’estompe lorsque l’enfant apprend à entrer en interaction avec les personnes de son entourage immédiat et, ultérieurement, avec les autres qui s’ajoutent au cercle grandissant.

Vers les âges de 5 à 7 ans, l’enfant apprend à entrer en interaction avec son entourage – physique ET spirituel – et à créer des liens en développant son identité.  L’identité repose essentiellement sur 3 aspects dominants : le bagage karmique/spirituel, le bagage génétique et l’hérédité, i.e., ce qui s’acquiert via l’éducation et l’exemple, ces derniers définissant les cadres à l’intérieur desquels l’enfant choisit ou non d’évoluer dans un but d’appartenance.  Le rejet de ces cadres ou balises – souvent parce qu’ils apparaissent faux ou mensongers – détermine le degré de rébellion qui brise l’assise de l’identité.  C’est devant l’inhabileté à créer des liens avec les autres que le cercle énergétique se referme et que seule la polarité masculine de l’énergie sexuelle sera utilisée à des fins personnelles.  Cette polarité devient celle de la convoitise lorsque l’enfant dépasse le stade de l’exploration de ses sens.  C’est là (au bas du dos – vertèbres sacrées), où loge la rébellion et le repli sur soi.  C’est la source où naissent les comportements compensatoires.  C’est là où se développe le narcissisme.  C’est là où le sentiment oppressant de La #Séparation se manifeste.  Sans contact énergétique avec les autres, la créativité ne se développe pas, l’élément féminin demeure absent et toute tentative de communication avec le monde extérieur est exténuante et stérile.  Dans ce contexte d’isolement, l’enfant apprend très tôt que la masturbation compense la solitude et procure une jouissance de laquelle il est normalement exclu dans ses interactions maladroites avec les autres.

C’est à ce stade de la croissance que les activités masturbatoires deviennent compensatoires et compulsives.  Parce qu’elles sont accompagnées de sentiments de culpabilité générés par l’inhabileté à entrer en contact avec le monde extérieur, ces activités deviennent vite la base du mensonge, de la fourberie, de la superficialité et des comportements erratiques de #Victime.  Ce sont ces pratiques solitaires compensatoires qui évoluent ultérieurement pour devenir les fondements de multiples obsessions qui génèrent chez l’individu la fuite vers des paradis artificiels qui nourrissent l’illusion du pouvoir sur les autres et sur les événements.

La masturbation compulsive et compensatoire chez l’enfant et les comportements malsains qui s’y rattachent devrait éveiller chez l’éducateur un sentiment d’urgence où le développement de la confiance en soi par l’exploration de la créativité sous toutes ses formes est un impératif sérieux.  La créativité exige des interactions constantes avec le monde extérieur et favorise le développement sain d’une sexualité plus équilibrée et axée sur la recherche de l’Autre en Soi.  Lorsque la polarité féminine de l’énergie sexuelle se développe, les besoins compulsifs de masturbation s’estompent.  La fréquence des activités centrées sur les plaisirs sensuels purement égocentriques diminuent pour laisser place à davantage d’interactions qui contribuent au développement de l’individu plutôt qu’à son isolement.

2015-01-08 22.50.11Dès l’âge pubère, l’enfant développe son identité au contact des autres.  Lorsque son évolution et son ouverture au monde extérieur ont été encouragées en bas âge, les liens créés sont vivants et inspirent au dépassement.  L’enfant apprend ainsi à entretenir des relations qui l’interrogent, le troublent, le motivent et, conséquemment, provoquent des réactions sexuelles auxquelles il choisit ou non de répondre.  C’est à partir de cette étape de vie (10-12 ans) que l’expression sexuelle s’élabore et se définit.  Ces modes d’expression identitaire demeureront sensiblement les mêmes jusqu’à la quarantaine avancée et parfois même jusqu’aux abords de la cinquantaine et au-delà.

L’activité sexuelle étant une réponse aux défis que nous propose constamment le monde extérieur, nous choisissons par mouvements oscillatoires, tantôt la masturbation qui soulage le malaise ressenti, tantôt la relation sexuelle où la recherche identitaire est axée sur l’Autre OU l’abstinence volontaire et consciente qui provoque la fusion des polarités.

Dans la perspective énergétique, la masturbation est un acte qui se définit dans l’absence d’interaction avec l’Autre.  Cette absence est souvent volontaire, réfrénée ou muselée, par peur de l’Autre, par ignorance de Soi ou par inhabiletés à la communication.  Le stimulus sexuel produit par l’Autre – quel qu’il soit – devient alors source de conflits intérieurs où la seule réponse est l’apaisement de la tension par la recherche de jouissance sensorielle introvertie.  Cette maladroite recherche d’apaisement obscurcit toute possibilité de compréhension de ce que l’Autre a soulevé.  Lorsque l’orgasme est atteint, le voile se lève mais la question demeure.  C’est la base des compulsions sexuelles.  Les conflits intérieurs étant toujours évités par l’apaisement des tensions, la vérité et la véritable connaissance de Soi, en profondeur, demeurent toujours inaccessibles.  Coupé de Soi et des autres, le cercle vicieux où l’introversion tourne en boucle se maintient.  Il devient la base des mensonges où toutes les prétentions et les illusions remplacent la réalité bien vivante des interactions humaines qui remettent constamment en question nos identités toujours changeantes.

Le stimulus sexuel est l’impact énergétique que l’Autre a sur le Soi que l’on méconnaît.  En réponse aux lacunes qui résident en nos identités masculines ou féminines, l’Autre (i.e. les Autres) soulève des «questions» ou propose des «réponses» et c’est alors que le vide en soi se fait ressentir, d’une façon  plus ou moins intense.  C’est le vide ressenti qui génère le désir de fusion avec l’Autre pour ne former qu’UN, que l’on définit généralement comme étant la passion, le désir ou l’amour.  Ce désir de fusion si légitime nous rappelle inconsciemment que nous sommes des humains, polarisés, pour qui l’élévation, l’exaltation, le nirvana, la connexion à la Source, au Tout, à l’UN, n’est accessible que par une autre personne.  Cet Autre, que l’on voudrait à chaque fois son âme-jumelle, est l’instrument par lequel la légendaire fusion à l’Ultime nous est possible.  Même si cette fusion provoquée par l’union sexuelle est temporaire, elle procure l’illusion de la complémentarité enfin réunie où deux entités forment une unité aussi lumineuse que l’est la Source divine d’où nos âmes non-polarisées sont issues.  C’est cet état fusionnel que nous recherchons inlassablement qui provoque en nous l’éveil sexuel où la fusion est le but ultime.  Ne faire qu’un avec l’autre est ce que nous appelons l’amour relationnel.  Mais cet attachement, aussi passionnel fut-il, est basé sur l’attraction de ce qui nous est encore étranger et que l’Autre peut inconsciemment nous faire miroiter.

L’intensité de l’énergie sexuelle est en juste proportion à l’instabilité identitaire.  C’est en cette instabilité que résident les désirs sexuels compulsifs de possession ou de soumission à l’Autre.  Plus l’identité est floue ou instable, plus l’énergie sexuelle est intense et désordonnée.  Cette recherche identitaire se manifeste par un désir incessant de fusion avec l’Autre ou d’appropriation de ce qui échappe à la compréhension.  C’est ce que l’on appelle l’attraction.  Cette dernière s’estompe lorsque, de façon répétitive, l’Autre nous présente un ou des aspects de Soi que l’on se réapproprie progressivement.  Lorsque ce que l’Autre nous projetait devient complètement intégré, l’attraction disparaît.  C’est au moment de la dissolution de ce lien que l’attachement et les promesses de vie deviennent significatifs.  Quand l’attraction n’est plus le centre absolu de la relation, il y a continuité du «mariage» sur d’autres bases ou séparation des conjoints par absence d’amour.

2015-01-05 23.22.44Toujours dans la perspective énergétique, l’abstinence volontaire et consciente est un acte de foi qui révèle tout autant l’intensité de la recherche d’identité que la motivation profonde d’évoluer vers des plans de conscience où la fusion des principes identitaires est une nécessité.  Il est important de faire ici une différence entre l’abstinence consciente et coordonnée et le retrait de toute activité sexuelle par rébellion, par vengeance ou par apitoiement suite à un préjudice.  L’abstinence par choix élève l’esprit et apporte la sérénité de l’équilibre énergétique soigneusement entretenu.  Cette forme d’abstinence est conséquente à un choix de vie conscient où l’Autre n’est ni la cause ni l’adjudicataire unique.  C’est un choix personnel qui requiert un travail assidu et constant et dont l’objectif ultime est toujours altruiste et désintéressé.

Tout à fait à l’opposé de la magnanimité, il y l’abstinence proclamée qui, elle, est vindicative et soutenue par des comportements de #Victime profondément enracinés.  Cette forme de prétendue abstinence est en réalité un retrait des activités sexuelles qui incluent une autre personne.  À défaut de capacité d’abandon de Soi à l’Autre, il y a retrait volontaire de la sexualité partagée mais augmentation de la fréquence des séances de masturbation compensatoire.  Ces séances sont toujours accompagnées de culpabilité liée au rejet volontaire des interactions extérieures et génèrent des frustrations dont l’agressivité et la violence sont souvent les seules issues.  L’aspect punitif de cette forme d’aversion sexuelle a été très bien documenté autant par Freud que par Jung et toutes les écoles de pensées qui découlent de leurs théories respectives.  Les conséquences à moyen et long termes de ce comportement excessif sont l’obsession, la paranoïa et le retrait en des méandres toujours plus obscurs de pulsions vindicatives dont l’objectif final est de tuer l’Autre pour que cessent les tourments.

C’est la sexualité qui est le siège de toutes les folies les plus meurtrières, autant pour Soi que pour les autres.  Quand on en comprend les fondements, on ne peut réfuter l’extrême importance d’une éducation sexuelle basée sur le plein développement des deux polarités en Soi.  Le masculin nous inspire à la droiture, à l’action, aux prises de position et à la solidité des instances décisionnelles qui motivent tous les gestes que nous posons.  Mais sans sa contrepartie féminine qui nous inspire à la souplesse, nous sommes sujets à devenir des monstres nombrilistes et narcissiques pour qui la séduction et l’appropriation sont des codes d’honneur.

La polarité féminine de notre énergie sexuelle est, par définition, le siège de la créativité.  Sans l’énergie toujours renouvelée de cette polarité, nous ne pouvons que répéter les propos des autres et copier leurs gestes, leurs comportements, leurs attitudes, sans qu’aucune forme de discernement n’entrave la singulière projection de nos propos.  L’énergie féminine de notre identité nous inspire au renouveau, à la création, à la communication.  C’est au creux de nos bassins qu’est générée la Vie, dans toute sa splendeur.  C’est l’énergie par laquelle toutes les formes de vie sont supportées, nourries, bercées, guéries, transformées.  C’est le siège de la Connaissance de Soi.  Sans cet aspect primordial, nous sommes sérieusement handicapés dans nos capacités d’interaction avec les autres.  C’est dans ce berceau de vie que chaque instant peut être créé selon les besoins du moment.  Et c’est à partir de cette énergie que la fusion des polarités devient possible.  L’abstinence sexuelle volontaire et consciente devient alors un impératif pour élever la fréquence vibrationnelle jusqu’à des niveaux permettant le transfert d’énergies curatives, régénératives, de façon fluide et sans les entraves que crée le désir d’appropriation ou de soumission.

L’abstinence n’est en rien liée aux autres.  C’est une affirmation de l’Âme qui authentifie nos capacités de dépassement de Soi au profit et au bénéfice des autres.  L’abstinence génère la fusion des polarités et la fusion génère l’abstinence.  Force électromagnétique d’une étonnante puissance, l’énergie sexuelle fusionnée EST le berceau des miracles et souvent celui aussi de la magie.  Les polarités sexuelles fusionnées forment un plancher et un tremplin énergétique sur lequel repose l’évolution et le changement en profondeur de l’humanité telle que nous la connaissons.

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Andrée Lyne Gagnon

Le 9 janvier 2015

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